Le labyrinthe des fêtes foraines
Mes parents étaient forains,
Mon père avec ses carabines tenait le tir,
Ma mère tendait des confiseries de ses mains,
Pour des fins de mois, enfin les amortir.
Un copain nous offrait ses pommes d’amour,
Enrobées d’un sirop rouge si sucré,
Tellement envié des gosses aux alentours,
Qui voulaient se croire à la récrée.
Ils sortaient du train fantôme,
Apeurés, guettant un autre manège,
Nous lorgnant, enviant nos arômes,
Bien loin des ennuis du collège.
Après avoir dégusté une bonne glace,
Les joues barbouillées de vanille,
Ils se ruèrent vers le palais des glaces,
Sur les vitres nettoyées se cognaient les filles.
Ce labyrinthe faisait la joie des petits et grands,
A l’extérieur, les badauds prenaient du plaisir,
Ils se cognent, elles se cognent, se veulent conquérant,
Cherchant la sortie, ils ne voulaient pas moisir.
Avec nous, enfin vous pourrez faire la fête,
Pour nous la barbe à Papa à la bouche,
Des amusements en faire la conquête,
Vous n’pouvez pas rester dans vos babouches.
Mes parents étaient forains,
Mon père avec ses carabines tenait le tir,
Ma mère tendait des confiseries de ses mains,
Pour des fins de mois, enfin les amortir.
Un copain nous offrait ses pommes d’amour,
Enrobées d’un sirop rouge si sucré,
Tellement envié des gosses aux alentours,
Qui voulaient se croire à la récrée.
Ils sortaient du train fantôme,
Apeurés, guettant un autre manège,
Nous lorgnant, enviant nos arômes,
Bien loin des ennuis du collège.
Après avoir dégusté une bonne glace,
Les joues barbouillées de vanille,
Ils se ruèrent vers le palais des glaces,
Sur les vitres nettoyées se cognaient les filles.
Ce labyrinthe faisait la joie des petits et grands,
A l’extérieur, les badauds prenaient du plaisir,
Ils se cognent, elles se cognent, se veulent conquérant,
Cherchant la sortie, ils ne voulaient pas moisir.
Avec nous, enfin vous pourrez faire la fête,
Pour nous la barbe à Papa à la bouche,
Des amusements en faire la conquête,
Vous n’pouvez pas rester dans vos babouches.